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| Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata | |
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Jonathan Developer
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| Sujet: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 0:40 | |
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| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 0:53 | |
| Les semences pour Tarins Noirs : Chenopodium quinoa ----> merci à madese pour cet aiguillage inattendu ;) Thlaspi arvense Plantago major Brassica campestris Chenopodium pallidicaule Baccharis polifolia Griseb Festuca dolichofila Amaranthus caudatus
Alimentation de C. atrata dans son habitat sauvage Cette étude a été réalisée après analyse du contenu des jabots de 23 spécimens de Tarins Noirs capturés dans leur habitat. La principale source d'alimentation est : - Chenopodium pallidicaude - Brassica campestris Ainsi qu'une faible quantité de graines diverses...
Tableau de l'étude menée sur l'alimentation des Tarins Noirs dans la nature Nom---------------------------Pourcentage Chenopodium pallidicaule-----------30 % Chenopodium quinoa-----------------5 % Brassica campestris-----------------30 % Festuca dolichofila--------------------5 % Autres semences--------------------15 % Morceaux de plantes-----------------5 % Insectes------------------------------10 % | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 1:02 | |
| Suite des informations disponibles à cette page en Espagnol... http://es.wikipedia.org/wiki/Carduelis_atrata Si quelqu'un pouvait nous traduire l'intégralité ou partie de cette page...? Merci, John | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 12:16 | |
| Carduelis atrata Le Chardonneret Noir de Bolivie (Carduelis atrata), aussi appelé chayñita ou ch'ayñita (Bolivie), negrillo (Argentine), telguero (Chili) et jilguerito (Pérou) ; est un oiseau qui vit dans la Puna (plateau andin), un emplacement caractérisé par son immensité désertique et par sa grande altitude. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 12:26 | |
| Description Le mâle adulte se distingue par la couleur noire très obscure et le jaune très intense, tandis que la femelle est plus claire et la couleur jaune est plus étendue par le ventre. Si l'on a un doute sur le sexe, on peut prendre à l'oiseau dans la main et ouvrir une de ses ailes : chez la femelle la bande alaire jaune doit être étroite et chez le mâle la bande alaire est plus large. En même temps, on peut regarder l'oiseau par le dessous : chez la femelle on peut voir des plumes jaunes dispersées, depuis le ventre vers la poitrine alors que chez le mâle, la couleur noire obscure est continue. En outre, les mâles lèvent généralement les plumes de la tête, comme une crête. Le sexe peut être examiné en prenant l'oiseau dans la main et en soufflant les plumes pour le découvrir : le mâle a le sexe qui pointe vers l'extérieur et qui est allongé alors que la femelle a un sexe plus plat et arrondie. Il est important de distinguer les mâles des femelles au moment de l'achat afin de créer de bons couples. Les femelles sont en général relâchées après la capture car elles 'ont aucune valeur du fait qu'elles ne chantent pas. Les juvéniles sont de couleur noire cendre, la bande alaire et le bas ventre de couleur jaune orange. Ils se distinguent facilement des adultes parce qu'ils ont une double ligne de plumes mouchetées de couleur jaune orange dans les épaules. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 12:32 | |
| Comportement Hors période de reproduction, il vit dans des groupes familiaux qui se regroupent dans bandes plus grande. Il est facile d'observer un groupe de trois ou quatre individus que se posent dans un lieu visible comme un câble d'électrique et ensuite avec leurs appels et chants attirent d'autres sujets pour former des groupes plus nombreux. Ils se déplacent ensemble et en un instant peuvent tous quitter les lieux sur lesquels ils étaient observés. Il cherche des milieux ensoleillés et secs, la pluie persistante l'oblige à abandonner les lieux de nidification. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 12:40 | |
| Habitat et adaptation Ses habitats naturels au Pérou et en Bolivie sont les hauts plateaux et les déserts andins ("la Puna"), entre 3.500 et 4.500 mètres, caractérisés par des "en suspens", avec des roches et de l'herbe, ainsi que des arbustes dispersés ici et là. À Arequipa (Pérou) on peut trouver des Chardonnerets Noirs à partir des 2.600 mètres. En Argentine, où il vit à une altitude comprise entre 2.000 et 3.000 mètres, il est localement abondant. Dans le Chili le Chardonneret Noir se trouve dans des zones de puna de la haute cordillère, la zone nord ; près de courants ascendants, dans les zones composées d'arbustes et d'arbres, depuis 3.500 à 4.800 mètres. Pour s'adapter à la relative pénurie d'oxygène de l'air du Plateau, son sang contient un plus grand nombre de globules rouges que d'autres oiseaux qui vivent dans des terres basses, ce qui garantit l'oxygénation de ses tissus. Ils vivent dans un milieu avec beaucoup de vent, avec des températures comprises entre +20°C et -22 °C. Pour cette raison, son organisme est adapté à des fluctuations jour/nuit de près 20 ºC. Ces différences de température n'est pas un inconvénient pour cet oiseau ; le problème de base est constitué par la pénurie en aliment et par les lieux inadéquats pour la nidification. Hors époque d'élevage et à certaines époques de l'année on le retrouve à plus petite altitude : au Pérou a 2.335 mètres et en Argentine de 750 à 1.390 mètres | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 12:48 | |
| Distribution géographique Centre du Pérou dans les régions andines de L'Ancash, jusqu'à Puno et à Arequipa (Yarabamba). Nord du Chili dans la vallée Colchagua et Santiago du Chili, aussi depuis le désert d'Atacama, jusqu'au versant occidental des Andes, dans les régions Tarapacá et d'Antofagasta. Il est commun en Lauca et occasionnellement, dans la zone centrale depuis Arica jusqu'à Antofagasta. Dans l'ouest de l'Argentine dans les régions de Saute, Jujuy jusqu'à la ville de Mendoza. Ouest de la Bolivie dans la Paix, Cochabamba, Potosí, Oruro, Nords-ouest de Sucre. Localement abondant dans la Vallée de Sorata, l'Île le Soleil (lac Titicaca), le Cratère Maragua et en Achura (sommet du Coroico). Il y a deux facteurs principaux qui déterminent leur distribution géographique : la topographie accidentée de la Cordillère des Andes, qui agit comme barrière naturelle, et la climatologie, qui est déterminée par le courant "El Nino". | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 13:04 | |
| Un caractère nomade Suite à la grande diversité d'altitudes existant dans son habitat et la climatologie variante à laquelle il est soumis, il peut être affirmé que c'est un oiseau nomade mais qui maintient des populations sédentaires dans certains lieux. À Arequipa ils migrent en hiver, parce qu'à cette époque le climat est retourné au plus grand froid, avec des températures sous les zéro degrés centigrades. À cause du Courant "El Nino", il y a de grands changements de températures, jours chauds et nuits froides, de 14 ºC à 8°C comme température minimale et parfois avec pluie. En Puno, au mois de juillet, quand on supportera des fortes chutes de neiges et une baisse dans la température jusqu'à -17 ºC, on observe que les Chardonnerets Noirs disparaissent. Le plus probable est qu'ils aient migré vers des zones moins froides, par la Bolivie, il part également de l'Argentine et on ne le voit plus au Chili, parce qu'à cette époque, l'hiver a davantage de rigueur et le manteau neigeux couvre la totalité du paysage. Ils migrent donc par leurs lieu de passage habituel. Lorsque les températures redeviennent plus clémentes, ils apparaissent à nouveau dans ces pays. À l'époque de la récolte de la quínua, ils arrivent à la Bolivie en grande nombre, tant du côté Péruvien que du côté du Chilien et du Nord Argentin, vers le milieu d'août et en entrant au printemps, qui commence le 21 septembre. Sa migration dans tout ce territoire est sporadique, depuis le nord de l'Argentine jusqu'à la Bolivie. Ces bandes se déplacent d'un secteur à à un autre, à la recherche de repas abondant et des lieux appropriés pour élever, pour celà ils peuvent être considérés comme nomades. L'explication est qu'au Pérou, en Chili, en Bolivie et en Argentine les climats et les lieux sont sensiblement différents mais tous adaptés à ces oiseaux ; voilà pourquoi ils migrent dans tout ce territoire. D'autre part, en Bolivie, il y a des oiseaux autochtones qui ne migrent pas parce qu'ils disposent de trois zones où ils peuvent vivre : la vallée, le plateau et les tropiques. Dans la région la plus australe de son habitat (ville de Mendoza et dans la province de San Juan), ils ne sont pas sédentaires. Ils arrivent au mois de novembre à Anidar et migrent au nord en groupes nombreux, au mois de mars. Dans les villes d'Il Saute et Jujuy situées dans le nord argentin, ils sont sédentaires. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 13:21 | |
| Existence possible de plusieurs sous-espèces Selon des données obtenues par diverses sources, il est possible que plusieurs sous-espèces de C. atrata existent. Les principales différences sont caractérisées morphologiquement par : - La taille, certains sont de grande taille d'autres de petite taille - Les couleurs, certains ont des couleurs plus ténues que d'autres et ils sont aussi noirs rouges. - La forme, certains sont sensiblement différents des autres sujets observés. Les Chardonnerets Noirs observés au Perou (Jilguerito peruano) sont un peu plus grand et ont la tête légèrement plus arrondie que ceux observés en Bolivie. Les Chardonnerets Noirs observés en Bolivie (Chayñita) ont la tête aplanie et quelques Chayñita adultes ont de petites teintes jaunes dans les commissures. Pour les voir faut prendre l'oiseau en main. En Copacabana, zone du Lac Titicaca située dans le côté bolivien, on capture les Jilgueritos de grande taille. Côté Argentin, les Chardonnerets Noirs possèdent une longueur de jambes légèrement supérieure aux autres negritos. Le Chardonneret Noir de Chilie (Jilguero negro), avec une longueur de 15 cm, est celui qui a la plus grande taille, comme indiqué à la page web des Oiseaux Chiliens : http://www.avesdechile.cl/076.htm Donnée qui ne s'avère pas étrange, ayant été vérifié à plusieurs reprises, l'existence d'un certain nombre d'exemplaires remarquables, lors de l'importation de Chardonnerets Noirs vers l'Espagne.
Dernière édition par le Mer 14 Mar - 16:50, édité 1 fois | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 13:51 | |
| Chant Il est facile de le voir et de l'écouter en époque de zèle posé sur un câble électrique ou dans un autre lieu bien visible. Le plus commun est d'entendre les notes de contact qu'émettent les Chardonnerets Noirs en vol : "knot"-"knot"-"knot". Posés ils émettent généralement une note nasale d'alarme, si on consigne des découverts "chío" et une autre qu'ils émettent normalement quand ils se déplaceront "suit"-"suit". Il possède la note d'agressivité caractéristique, semblable à à celle des Chardonnerets Européens pour avertir un rival de leur présence. En captivité on observe un type de chant lent, lisse et mélodique fait de notes variées et enchaînées dans une phrase ainsi qu'un autre chant rapide, continué et fort effectué avec les ailes basses qu'il emploie lors la parade nuptiale pour séduire la femelle. | |
| | | Jonathan Developer
Nombre de messages : 1438 Localisation : France, Moselle Date d'inscription : 15/08/2006
| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 14:00 | |
| Semences Semences spécial de prédilection pour le Chardonneret Noir : - de taille très petite et indigènes, comme la quínua (Chenopodium quinoa Will) - les paillettes boliviennes (Thlaspi arvense) - le llantén (Plantago major L) - le navet sauvage (Brassique campestris) - la cañigua (Chenopodium pallidicaule Aellen) - la chilca mamil (Baccharis polifolia Griseb) - les espèces argentines de Baccharis - la chillihua (Festuca dolichofila) - la quihuicha (Amaranthus caudatus). La quínua ou le quinoa, est un grain très important dans son régime par la forte teneur en protéine contenu. La kañiwa ou cañigua, germe rapidement et ils la mangent avec beaucoup d'intérêt, c'est une plante qui a comme une touffe d'où les Chardonnerets Noirs mangent les semences. La mostacilla, semence de navet sauvage, est de couleur noire, petite et redondie ; en extrayant la plante de la terre, la racine est de la forme d'un navet élargi, d'où son nom. C'est une plante de quelque 30 cm à 40 cm, petites feuilles et fleurs de couleur jaune. Il donne de petites cosses où les semences se trouvent rangées en file indienne. Les Tarins Noirs les mangent en ouvrant les cosses avec le bec et n'attendent pas qu'ils soient séchés ; ils les mangent dans le buisson. La chilca mamil est une plante qu'ils mangent avec avidité. Il paraît que si on ne dispose pas de cette semence, il est quasiment impossible d'entretenir des Chardonnerets Noirs. La semence est, dans son composé, semblable à l'abisín. | |
| | | madese
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| Sujet: :) Mer 14 Mar - 19:34 | |
| je viens de relire attentivement cet article plus qu,intéressant.Ce tarin semble avoir une facilité d'adaptation assez surprenante considérant les variances de température .
Au fait,est-ce qu'il est difficile à reproduire en captivité?
madese | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 19:37 | |
| Il s'agit très certainement du tarin le plus sensible qui soit... avec le tarin à croupion jaune... attention à ce que l'on peut lire!!! | |
| | | Jonathan Developer
Nombre de messages : 1438 Localisation : France, Moselle Date d'inscription : 15/08/2006
| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 22:43 | |
| Alimentation de C. atrata dans son milieu naturel Après examen des semences contenues dans l'estomac de 23 exemplaires capturés en Puno, on remarque que l'alimentation de ces oiseaux est principalement composé de kañiwa (Chenopodium pallidicaude, Aellen) et de mostacilla (Brassique campestris) bien qu'il varie selon la période de l'année. Cette étude peut s'avérer être très importante du fait que l'on pourra mieux définir les aliments à distribuer à des sujets maintenus en captivité en respectant les dosages et les apports nutrtionnels de chaque aliment qui pourrait alors être remplacé par d'autres sans que l'oiseau ne souffre de quelques carence que se soit.
Tableau de l'étude menée sur l'alimentation des Tarins Noirs dans la nature Nom---------------------------Pourcentage Chenopodium pallidicaule-----------30 % Chenopodium quinoa-----------------5 % Brassica campestris-----------------30 % Festuca dolichofila--------------------5 % Autres semences--------------------15 % Morceaux de plantes-----------------5 % Insectes------------------------------10 % | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 23:03 | |
| Nidification Période de nidification Immédiatement après la période des pluies, avec la floraison des plantes composées, les C. atrata entament le cycle de reproduction. En Puno (Pérou) ils vivent avec une température de plusieurs degrés centigrades sous zéro, température à laquelle ils sont habitués. En printemps, les températures augmentent en même temps que les heures de lumière, à partir de ce moment, les Chardonnerets Noirs commencent à entrer en état reproductif et ce jusqu'à la fin de l'été. Dans le nord du Pérou le nid peut être placé dans les forêts de Polilepis, une plante de la famille des Bromeliáceas de de 8 à 10 m de hauteur, connue comme quenoas par les péruviens, à une altitude entre 4.000-4.500 mètres. Pendant la journée, la température atteint les 38 ºC et le soir elle peut descendre à plusieurs degrés sous zéro ; l'humidité de l'atmosphère désertique est de moins de 30 %. Dans la ville de Mendoza (Argentine) les groupes de Chardonnerets Noirs arrivent pour le mois de novembre, se reproduisent et migrent de nouveau au Nord avec l'arrivée des mois de mars à avril. Anidan colonialement, chaque couple occupe un petit territoire assez proche du couple voisin. Les températures qui sont supportées à l'époque de l'élevage sont de 17ºC à midi, c'est pourquoi les élevages doivent être protégés du froid. Dans la Sérénade (Chili) ils arrivent en printemps, approximativement à 3.500 msnm, ils se reproduisent et retournent ensuite vers le Nord. Au début de l'automne, fins mars, quelques paysans les voient dans les collines avec d'avantage d'arbustes.
Lieu de nidification Ils choisissent tant les arbres (pins, ormes sibériens) que les maisons abandonnées. Ils cherchent les trous et des fentes qui sont dans les ravins ou bien choisissent un lieu à une grande hauteur dans le plafond des cavernes. Le nid est situé à des hauteurs très variables. Sa couleur est très claire spécialement, en ce qui concerne le revêtement interne, lequel est entretenue avec des duvets végétaux.
Ponte, incubation et élevage La ponte se compose de trois oeufs, parfois quatre. Les juvéniles naissent après deux semaines d'incubation et quittent le nid entre les 16 et 18 jours. Les parents les nourrissent avec des semences non mûres. Normalement, à moins que les conditions environnementales ne coïncident favorablement avec l'abondance d'aliments, il n'y a pas de seconde nichée pendant l'année. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 23:06 | |
| Chasse et capture Il ne sera pas traité des techniques de chasse et capture par respect pour cette espèce et pour les autres fringillidés qui pourraient subir telle mésaventure. John
Les oiseaux étaient chassés en nombre suffisant jusqu'à remplir des geôles qui étaient envoyées vers l'Europe avant la fin de l'importation. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 23:27 | |
| Exportation - importation Le Gouvernement Péruvien permettait son exportation vers des contingents déterminés et à des époques aussi déterminées. INRENA est l'organisme étatique qui accorde l'autorisation d'exportation. Le manque de préparation des chasseurs et d'ustensiles nécessaires (bebederos, comederos, cages adéquates...) est tel que les erreurs sont commises dès sa capture. Les oiseaux sont accumulés à plus de 60 dans des tiroirs, de 60 cm de longueur, 40 larges cm et de 20 cm de hauteur ; le repas est "servi" au sol de ces tiroirs, dans des boîtes de conserve de conserve oxydées. Une telle accumulation et disposition d'aliments, fait que pendant les 15 jours que ces oiseaux sont détenus par les chasseurs jusqu'à reprise des stocks par les exportateurs, les oiseaux mangent et boivent leurs propres déjections, mélangées avec les faibles semences dont ils disposent et avec l'eau. Celà produit un déséquilibre total de la flore intestinale, en produisant un affaiblissement tel qu'ils sont exposés à tout type de maladie. Les embarquements de jilgueritos sont préparés par des commerçants qui les achètent aux chasseurs. Chaque embarquement peut être de de 140 à 160 spécimens, femelles et mâles. Ils sont envoyé à Lima, capital du Pérou, où ils sont préparés pour leur exportation. Là on les garde dans des cages de de 50 x 60 x 40 cm, 25 oiseaux dans chaque cage. Ils sont nourris avec de l'alpiste et du colza. La procédure est la suivante : les oiseaux doivent passer une quarantaine de 20 jours au moins et après un examen vétérinaire satisfaisant, on envoie un Acte d'Inspection Sanitaire pour Exportation d'Animaux Vivants. Avec cet Acte on remplie les conditions pour l'Autorisation Zoosanitaire dans l'aéroport, préalablement à l'embarquement. On envoie beaucoup de commandes à Lima parce que beaucoup de pays sollicitent pour les importer ; les chasseurs ne veulent pas les vendre sur les marchés locaux parce qu'ils obtiennent meilleur prix avec l'exportateur de Lima. La capture de ces oiseaux est telle que si une année il n'y a que peu de reproduction, et s'ils sont capturés de cette manière, ils pourraient disparaître. D'où l'importance qu'aurait l'élevage en captivité. L'Union Européenne, dans sa Décision de la Commission du 16 octobre de l'année 2000, a établi les conditions sanitaires et les certifications vétérinaire applicables à l'importation d'oiseaux différents des volailles ainsi que les conditions de quarantaine. Il s'agit d'une mesure prévue à l'introduction de maladies infectieuses ou parasitaires des oiseaux importés, dans son territoire. Les oiseaux doivent passer des analyses vétérinaire et faire des jours obligatoires de quarantaine. S'ils résultent qu'ils sont malades, ils sont tous traités avec des antibiotiques pour combattre la maladie et éviter qu'ils soient contaminés de germes d'autres compagnons de cage. Tout celà entraîne la destruction de la flore intestinale et l'annulation de son système immunitaire contre les maladies. Résultat : 0.5% des Chardonnerets Noirs issus d'importation parviennent à survivre entre de 12 et 16 mois en captivité. Aujourd'hui, l'importation de tout sujets est interdite en CEE pour prévenir les risques d'épidémie de grippe aviaire. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Mer 14 Mar - 23:51 | |
| Maintien en captivité Il est considéré comme étant l'un des oiseaux les plus difficiles à maintenir en captivité et ceci le rend encore plus attrayant. Étant hautement spécialisé à son environnement, quand on le lui en privera, une série de problèmes adaptatifs se produiront, tels que : * Hémisphère différent, changement du Sud au Nord, avec la conséquence du déséquilibre des sens. * Altitude différente, elle baisse radicalement à des niveaux très faibles. * Différentes conditions température et humidité, les températures et les taux d'humidité sont à son maximum sous notre hémisphère. * Alimentation différente, se nourrit de semences trop grandes et peu adéquates pour son métabolisme. * Réduction de l'espace vital, il est obligée de le partager et cette lutte fournit un effort conséquent avec la conséquence des contagions de diverses maladies. Pour celà il est important de le maintenir dans les conditions les plus proches à son habitat naturel.
Adaptation aux nouvelles conditions L'effort détermine la rupture de l'équilibre intestinal dans son organisme en l'exposant à l'attaque de nombreux micro-organismes pathogènes. La conséquence est dramatique car la coccidiose attaque en augmentant son nombre avec rapidité. La situation s'aggrave si on lui fournit des sulfamides parce qu'il ne les assimile pas complètement et ne supportant pas la vitamine K, ces emplois peuvent lui causer une hémorragie interne. Si on le maintient dans de mauvaises conditions hygiéniques, il apparaît un tableau sanitaire dangereux avec les risques d'apparition de colibacilose et de mycoses.
Il est nécessaire de suivre ces recommandations pour obtenir les plus grandes probabilités de succès : * Acclimatation dans des cages d'un mètre de longueur ou plus grandes. * Humidité de l'atmosphère située sous le 50 %. * Une alimentation basée de semences très variées et de petite taille, il n'est pas recommandable d'utiliser seulement des semences grasses. * Surveillance de façon permanente des niveaux de Coccidiose dans les restes. * Maintenir un système de bio-sécurité aviaraire avec une période de quarantaine et ne pas mélanger les exemplaires déjà adaptés avec les nouveaux. * Maintenir à distance d'autres oiseaux domestiques comme les perroquets, canaris et diamants pour éviter tout risque de contagions.
Alimentation Tableau de pourcentages d'aliments dans leur régime de base en captivité Type d'aliment---------Nom scientifique-------Pourcentage Alpiste----------------Phallaris canariensis---------50% Avisín, negrillo-------Guizotia abyssinica----------30% Colza-------------------Brassique napus------------10% Tournesol-------------Helianthus annuus-----------10%
Tableau de pourcentages de semences dans leur régime en captivité (Pérou) Type d'aliment-------------Nom scientifique----------Pourcentage Navet sauvage-----------Brassique campestris-----------40% Kañiwa-------------Chenopodium pallidicaulae aellen----40% Alpiste------------------Phallaris canariensis---------------10% Tournesol----------------Helianthus annuus----------------10%
Tableau de pourcentages d'aliments dans leur régime en époque d'élevage Type d'aliment-------Nom scientifique--------Pourcentage Bouton blanc---------Bouton ocymoides----------20% Avisín, negrillo-------Guizotia abyssinica---------15% Semence de navet---Brassique rase-------------15% Scarole----------------Cichorium endivia----------15% Laitue blanche--------Lactuca sativa--------------10% Sésame---------------Sesamum indicum----------10% Chicorée--------------Cichorium intybus------------5%
Il est important de savoir qu'il préfère être nourri de graines oélagineuses et délaissera l'alpiste. Il est recommendé de ne pas remplir les mangeoires tant qu'il n'a pas consommé l'alpiste. | |
| | | Jonathan Developer
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Ven 16 Mar - 22:08 | |
| Reproduction Elle a pour but d'obtenir des exemplaires à chaque fois un peu plus résistants aux maladies. Chaque génération née en captivité est un pas en avant. Ce travail va s'étendre sur plusieurs années. Depuis 1985, on a obtenu des cas de reproduction avec succès dans certains pays européens comme la Belgique et l'Allemagne. Les exemplaires sauvages qui doivent s'adapter à la captivité ne se reproduisent pas avec facilité. Même en parfaite santé, rien de garantit que le couple daigne passer à l'acte de reproduction. Il faudra en général attendre que les oiseaux soient acclimatés pendant plus d'un an et qu'ils soient aussi âgés de plus d'un an. Le plus grand soucis est de trouver une femelle bonne reproductrice. On recourt dans la majorité des cas à des nourrices pour qu'elles incubent les oeufs ou élèvent avec succès ce les juvéniles. Il est toutefois déconseillé d'utiliser cette pratique parce que le système immunologique des nourrices employées est très supérieur à celui des juvéniles de Carduelis atrata. Cette méthode est nuisible parce que l'apprentissage est effectué avec une autre espèce qui n'est pas la sienne et la sociabilisation postérieure avec d'autres Chardonnerets Noirs est compromise car ces oiseaux n'ont pas eu de parents naturels qui leurs auraient inculquer leurs réelles façons de se comporter. Tout cela crée des conflits entre des instincts naturels, imprinting et de l'apprentissage. Un C. atrata élevé par des canaris (par ex), se considérera lui même comme canaris et voudra être vu comme tel ; son instinct lui sera celui d'un C. atrata. Il en résultera un oiseau qui ne sait pas très bien ce qu'il est et qui pourra présenter des conduites aberrantes, même dans la reproduction, en produisant lui même des exemplaires peu aptes. Une autre façon permettant d'obtenir une souche reproductrice est de croiser un mâle C. atrata avec une femelle d'une autre espèce de Carduelis. Ainsi la descendance s'assure et la fertilité bien que le pourcentage soit 50% de Carduelis atrata. Ces élevages sont croisés postérieurement avec C. atrata pour augmenter le pourcentage d'oiseaux présentant le même phénotype dans la descendance. Dans ce cas avec le pas des années on obtient un exemplaire très proche de la forme originelle et ce à presque 100 %. L'inconvénient est qu'il faut faire un suivi continu d'une telle souche et que l'on ne connaît pas encore le comportement dominants ou récessifs des gênes.
Choix des couples Pendant la période hivernale, les femelles sont maintenues dans volières tandis que les mâles sont placés dans des cages individuelles. Vers le mois d'octobre, on place les couples dans leur cage d'élevage correspondante (1m de longueur), divisé avec une grille de séparation. On peut aussi placer le mâle dans une cage accrochée par le côté de la batterie d'élevage pendant 15 jours. À l'heure actuelle il ne faut pas mettre des nids à la disposition de la femelle, on donne au mâle des hilachas de toile de jute pour qu'il les offre à sa compagnon. Passées deux semaines, on enlève la grille et on observe leur comportement. Si le couple s'offre de la nourriture et du matériel de construction pour le nid, il est temps de les accoupler. Si le mâle attaque à la femelle, il faut encore le séparer un temps ou le remplacer par un autre sujet.
Le nid On place deux nids sur la partie frontale de la cage, un de chaque côté, camouflés avec des branches de sapin artificiel. La femelle aime pouvoir observer tout ce qui se passe autour d'elle. Elle utilise des fils de toile de jute éffilochée et coupés pour construire le cadre et des poils de chèvre et fibres végétales pour remplir l'intérieur. Il est commun que pendant leur construction, ils le cassent et le refassent à nouveau jusqu'à ce qu'il soit finalement terminé.
Oeufs, incubation et élevage des juvéniles Quelques jours après, commence la ponte trois à quatre oeufs. Quand celle ci est terminée, on sépare le mâle à l'aide de la grille de séparation utilisée précedemment. Il est pas recommandé de ne pas remplacer les oeufs par des factices en matière plastique pour ne pas tracasser les adultes, puisqu'ils pourraient encore les abandonner. Il est préférable de laisser à la femelle tout le travail d'incubation et de nourrissage des juvéniles. La femelle commence l'incubation avec la ponte du second oeuf et couve pendant treize jours pour qu'ils éclosent. Leurs développement est très rapide et les juvéniles sont complètement plumés vers trois semaines. Si, vers vingt jours on replace le mâle avec la femelle pour refaire une nouvelle couvée, il va attaquer les juvéniles. Pour éviter ces problèmes, le mâle doit être séparé avec la grille et doit pouvoir observer la mère nourrir les oisillons. Le sevrage est le moment le plus compliqué, puisque les juvéniles ne commencent pas à se nourrir seuls en même temps, certains ne le font pas avant les 30 jours passés.
* Bague : On utilise des bagues de 2.5 mm de diamètre qui sont placés entre le 6ème et 8ème jour après leur naissance. | |
| | | Jonathan Developer
Nombre de messages : 1438 Localisation : France, Moselle Date d'inscription : 15/08/2006
| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Ven 16 Mar - 22:13 | |
| Note spéciale L'évolution a accordée à cette espèce la capacité de survivre dans des conditions extrêmes, mais d'autre part elle lui a légué un inconvénient très sérieux pour s'adapter à de nouvelles conditions comme la vie et la reproduction en captivité. Depuis la fin 90, une demande croissante s'est produite par les canariculteurs de beaucoup de pays, pour obtenir un canari de plumage noir. Par l'hybridation entre certains Carduelis et avec les Canaris, ils essayent d'obtenir cette caractéristiques spéciale. Par conséquent, il est exporté en grandes quantités et court le danger de l'extinction. | |
| | | Jonathan Developer
Nombre de messages : 1438 Localisation : France, Moselle Date d'inscription : 15/08/2006
| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Ven 16 Mar - 22:18 | |
| Possibles mesures de protection * Objectifs : - Couvrir la demande de l'importation - Établir un contingent d'exemplaires à capturer dans ce but. - Accorder des autorisations d'élevage légalisées et ceux qui dépassent ces quotas doivent passer un examen ou un essai de qualification. - Stimuler la création d'associations spéciales. - Promouvoir les ressources humaines et économiques. - Retourner le plus grand pourcentage des bénéfices économiques au bénéfice des Carduelis. - Canaliser l'exportation légalisée. - Réintroduction à son état sauvage - Sélection d'exemplaires, quarantaine et examen génétique. - Étude et choix du lieu approprié par des biologistes et des spécialistes.
* Bénéfices : - Conversion du chasseur en éleveur. - Vente de captifs exemplaires sur les marchés. - Bien-être économique. | |
| | | Jonathan Developer
Nombre de messages : 1438 Localisation : France, Moselle Date d'inscription : 15/08/2006
| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Ven 16 Mar - 22:22 | |
| Ces différentes rubriques que vous avez pu lire sont la traduction du texte présenté en Espagnol sur Wikipedia. Je ne suis pas personnellement en cacord avec tous les points présentés, mais je pense que l'ensemble est excellent et pourra servir à nombre d'entre nous pour des expériences futures. Amicalement et merci pour votre lecture, John | |
| | | anto
Nombre de messages : 36 Date d'inscription : 10/03/2007
| Sujet: periode et mode d'élevage des Tarins Américains Ven 16 Mar - 23:52 | |
| bonsoir john
est ce que l'on accouple les tarins américains en France, vers le mois d'octobre, en intérieur ave chauffage et lumière artificiel ?, et est ce possible de faire l'élevage de ces oiseaux, sur la même période que les indigènes européens ?
anto | |
| | | Jonathan Developer
Nombre de messages : 1438 Localisation : France, Moselle Date d'inscription : 15/08/2006
| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata Ven 16 Mar - 23:55 | |
| Bien sûr, je reproduis moi même certaines espèces au printemps-été. Ce texte est une traduction d'un texte bolivien... les périodes de l'année ne correspondent pas. Pour ma part, je reproduis mes Chardonnerets Américains presque toute l'année... avec chauffage et éclairage artificiel si besoin. Amicalement, John | |
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| Sujet: Re: Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata | |
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| | | | Le Tarin Noir de Bolivie, Carduelis atrata | |
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